Déclaration

Que faire si l’on est victime ou témoin d’intimidation à travers les médias?

Plusieurs lois et codes de déontologie interdisent explicitement les propos haineux ou mensongers dans les médias québécois. 

Le problème, c’est qu’une petite portion d’acteurs médiatiques jugent qu’il demeure plus rentable en clics, en cotes d’écoute et en popularité de passer outre ces règlements. C’est pourquoi il est important de dénoncer sans peur et d’agir de multiples façons à la fois si l’on veut que la honte change de camp.

Que faire?

  1. Dénoncez sur vos plateformes personnelles. Vous trouverez des alliés prêts à porter plainte à vos côtés et à dénoncer la situation à leur tour. Mentionnez le nom de l’auteur des propos, du média ainsi que du propriétaire du média. Vous pouvez aussi nous contacter pour que Liberté d’oppression partage votre dénonciation sur ses pages.
  2. Portez plainte directement à l’entreprise propriétaire du journal ou de la station ayant diffusé les propos haineux, mensongers ou diffamatoires. Vous trouverez l’identité des propriétaires ici.
  3. Portez plainte aux institutions de réglementation des médias. L’endroit où adresser votre plainte dépend du type de média où les propos ont été proférés. Voyez à quelle institution adresser votre plainte.
  4. Poursuivez en justice pour diffamation ou pour discrimination. Voyez ici dans quelle mesure une cause peut être entendue.
  5. Visez les poches. Ici, l’objectif est de mettre de la pression économique sur ceux qui font de l’argent avec les propos haineux, mensongers ou diffamatoires. S’il s’agit d’une station de radio de la ville de Québec, vous pouvez contacter directement ou dénoncer les annonceurs d’une émission ici. Pour les autres médias, il faudra vous-même voir avec quels annonceurs ils font affaire.
Déclaration

Vous êtes victime ou témoin d’intimidation médiatique? Vous souhaitez joindre votre voix à la nôtre ou évaluer les recours possibles? Vos histoires nous intéressent, merci de nous les partager.