Libérer la parole, pas la haine.

Il est inadmissible que certains chroniqueurs et journalistes d’opinion véhiculent des propos haineux ou usent de tactiques d’intimidation médiatique en toute impunité.

En avril 2021, de nombreuses personnalités publiques sont sorties pour dénoncer cette réalité en signant la Déclaration ci-bas. Plus de 10 000 signataires se sont ajoutés à leurs voix.

Déclaration

Une petite portion d’individus œuvrant dans les médias violent sciemment et de façon répétée les lignes de conduite qui font la fierté et la crédibilité des institutions médiatiques.

Ces derniers prétendent défendre la liberté d’expression alors qu’ils portent atteinte à cette valeur fondamentale de notre société.

À une époque où nous redoublons d’efforts pour vaincre l’intimidation en ligne et dans les cours d’école, il est inadmissible que certains animateurs du discours public québécois donnent un exemple aussi néfaste, en contradiction directe avec les normes et codes de déontologie dont le milieu du journalisme s’est doté.

Face à l’intimidation, le silence des témoins fait partie du problème.

Nous, signataires de la Déclaration Liberté d’oppression, dénonçons la désinformation, les propos haineux, injurieux, diffamatoires et/ou discriminatoires dans certains médias québécois, qu’ils soient proférés à l’encontre de personnes, de catégories de personnes ou d’organismes.

Nous unissons et élevons nos voix contre cette façon de faire qui dévalorise le travail du journalisme et invitons tou.te.s ceux et celles qui désirent ajouter leur voix à la nôtre à apposer leur signature au bas de cette déclaration.

Que faire si l’on est victime ou témoin d’intimidation à travers les médias?

Déclaration

Quelles institutions régissent les propos haineux tenus dans nos médias? Dans le cas d’incitation à la haine ou de diffamation, quels sont nos recours? Consultez notre état des lieux institutionnel, juridique et économique.